EDITO JUIN 2024

L’année 2023 s’est achevée, comme attendu (cf. notre édito de janvier 2023), sur de belles perspectives financières, avec des indices boursiers en très forte progression :

  • + 16.52 % pour le CAC 40
  • + 20.31 % pour le DAX allemand
  • + 19.19 % pour l’Euro Stoxx
  • + 43.60 % pour le Nasdaq
  • + 28.20 % pour le Nikkei…

C’est assez exceptionnel de constater que la plupart des économies ont su profiter de cette situation économique nouvelle : de l’inflation maîtrisée, des taux d’intérêts encore élevés, un chômage stable, un endettement qui reste présent.

Le premier quadrimestre 2024 a confirmé la belle envolée des marchés financiers mondiaux, qui semblent marquer une pause au cours du mois de mai.

Est-ce la dure réalité des conflits localisés qui impacte enfin le monde financier ou un simple « STOP » temporaire pour mieux rebondir après l’été, entraîné par une baisse programmée des taux d’intérêts … ?

Car la fin de cette année surchargée d’échéances électorales va être scrutée et analysée par bon nombre d’observateurs. En effet, 60 % des votants dans le monde seront amenés à se prononcer en 2024, et notamment les Américains : si Donald TRUMP est éligible, ce qui semble étonnant en Europe mais fort probable aux USA, il est pressenti pour remplacer Joe BIDEN en novembre prochain.

Si son élection avait « sauvé » les marchés financiers en 2016 (alors en déliquescence à la suite du vote du BREXIT), il n’est pas certain que l’histoire se répète en 2024, notamment à cause des conflits actuels en Ukraine (qu’il risque d’abandonner) et au Proche-Orient (où la région explosive ne peut dépendre d’un Président américain incontrôlable).

(Achevé de rédiger le 3 juin 2024)