Édito – septembre 2021

La Finance verte

La crise sanitaire a profondément et durablement modifié nos comportements et ses effets ont été très souvent dramatiques : pertes humaines, limites du système de santé, mutations du monde du travail …

Malgré la triste réalité sociale, la COVID-19 a aussi contribué à l’accélération du « verdissement de la finance ».

La prise de conscience collective de la nécessité de préserver l’environnement et les ressources de notre planète s’est également ressentie au sein du secteur financier.

De nombreux fonds prônant le développement durable, les énergies renouvelables, la gestion et le traitement de l’eau, des bois et forêts ont été créés ou sont sortis de l’ignorance.

Et c’est ainsi que des acteurs majeurs de la finance (compagnies d’assurance, sociétés de gestion, banques d’affaires) ont pris à leur compte ce domaine devenu incontournable en 18 mois.

Les critères « ISR » (Investissements Socialement Responsables), « ESG » (critères Environnementaux, sociaux et de Gouvernance) ou encore l’Empreinte carbone, sont eux aussi désormais omniprésents dans la fabrication et la sélection des outils d’investissements.

Au-delà de l’effet de mode (selon certains), ces critères sont dorénavant déterminants, attendus et souhaités par les professionnels comme par la majorité des particuliers.

L’offre s’est fortement densifiée, mais la demande également et le dernier rapport alarmant du GIEC sur l’évolution du climat ne fera qu’accentuer cette sensibilité écologique.

La finance verte, responsable et durable a pour objectif certes une rentabilité financière, mais doublée d’un impact environnemental, social ou sociétal.

« Dans un environnement qui change, il n’y a pas de plus grand risque que de rester immobile » disait Jacques Chirac.

B. Marti