Édito janvier 2021

L’année 2020 fut inédite, difficile et lourde de conséquences.

En effet, l’apparition de l’épidémie du Coronavirus (COVID – 19) en décembre 2019 en Asie, puis au printemps en Europe et enfin aux Etats – Unis a modifié définitivement notre environnement.

Les notions de « confinement, distanciation sociale, télétravail, masques, gel… » ont intégré notre quotidien et contraint bon nombre de français aux dictats de la lutte contre une épidémie.

Naturellement, les marchés financiers ont été les premiers à réagir et après avoir très rapidement sombré au cours du premier semestre (notamment en Europe), ils se sont repris au gré des bonnes nouvelles du dernier trimestre de l’année (élection de Joe BIDEN aux USA et surtout avec l’apparition des premiers vaccins, synonyme d’espoir).

De nombreux secteurs ont été impactés (et le seront durablement) tels les Transports, le Tourisme, la Restauration, la Culture, les commerces de proximité dits « non essentiels ».

Les banques centrales (FED & BCE en tête) ont été à la manœuvre, afin de mener des politiques massives de soutien budgétaire et monétaire pour contrecarrer, au moins partiellement, les effets de la crise sanitaire. Chaque Etat a pu, avec ses moyens, soutenir l’activité de son pays et mettre en place des politiques sociales de grande envergure comme ce fut le cas notamment en France (Prêt Garanti par l’Etat, chômage partiel, exonération de charges, soutien financier…).

Les dégâts sont cependant gigantesques et l’année 2021 mettra en évidence les nombreuses difficultés, qui s’accumulent : la reprise des cas positifs, la variante britannique du virus, la naturelle contraction de l’activité économique, les problèmes logistiques de distribution des vaccins et même la réticence de l’opinion publique de certains pays à se vacciner.

Si la planète n’évolue pas de la même manière face à l’épidémie (la Chine a retrouvé une quasi-normalité, l’Europe se soigne et les Etats Unis luttent avec difficultés), cette crise a aussi mis en lumière des secteurs, déjà prolifiques : l’Intelligence Artificielle, le Digital, la Robotique, la Sécurité, mais également la préservation de notre environnement et de nos ressources, la gestion de l’eau, les énergies renouvelables. La COVID – 19 a permis de mieux prendre conscience de son environnement, de l’attention que nous devons porter à notre Monde, des manières plus adaptées de consommer et de produire durablement.

« L’Avant et l’Après – Covid » n’est plus un débat : c’est une évidence, la pandémie est à l’origine d’une crise planétaire sans précédent et le retour en arrière est impossible. Certaines activités sont en très grandes difficultés, d’autres devront se réformer en profondeur pour subsister mais de nouveaux secteurs, discrets jusque-là, sont les investissements de demain.

Et l’Homme, à qui nous souhaitons nos sincères vœux de réussite pour les années à venir, devra lutter, se défendre, s’adapter et développer un nouveau paradigme, un modèle plus équilibré qui convienne à toutes et tous.

Bruneau MARTI

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